Escalade

L’escalade est pratiquée sur la structure artificielle du Collège Charles III.

Techniques appropriées, éducation à la sécurité, vigilance réciproque, et solidarité y sont développées dans un contexte riche en situations émotionnelles relativement fortes, nécessitant communication et maîtrise de soi. Le tout dans le but de conquérir l’espace vertical dans des “voies” allant du plus facile au plus dur, et où l’engagement de l’élève lui permet de se mesurer à la difficulté, et de relever un défi à soi-même.

En début d’année, c’est l’apprentissage pour les nouveaux venus à l’escalade et une remise à niveau pour les plus anciens :

– des techniques spécifiques à la grimpe en moulinette, encordement et assurage, apprentissage visant à acquérir d’entrée les nécessaires conduites sécuritaires : usage du matériel, double nœud d’encordement en ” 8 ” suivi d’un nœud d’arrêt, manœuvres précises et rigoureuses d’assurage en 4 temps.

– C’est aussi l’apprentissage de la maîtrise du risque objectif que représente le bon usage du matériel : le bon positionnement du baudrier, le bon usage des divers système d’assurage (descendeur, grigri et plaquette) du mousqueton à vis, des dégaines, etc… Et un constant entrainement à la vigilance réciproque, par l’exercice répété de vérification systématique de son compagnon de cordée avant chaque départ pour une voie.

La deuxième phase consiste en l’acquisition des compétences spécifiques à la grimpe en tête : technique de grimpe et d’assurage ; enrichissement de la gestuelle par des combinaisons plus élaborées, amélioration de la prise d’informations visuelles, kinesthésiques… Ainsi que la gestion du risque subjectif : appréhension, contrôle de l’émotion, gestion des efforts, positions de repos, et victoire sur soi-même . Le tout dans la perspective des compétitions de l’UNSS.

La 3ème phase de l’année est orientée vers l’apprentissage des techniques utilisées en falaises et en montagne, toujours suivant un objectif d’éducation à la sécurité, à la gestion du risque : apprentissage de la réchappe, du relais en paroi et en fin de voie, escalade en cordée réversible, rappel. II manque à cela la mise en situation réelle en milieu naturel : ce qui solliciterait les facultés d’adaptation, avec des prises rocheuses multiples et pas aussi ” visibles ” à la lecture que sur le mur, la conquête de plus grands espaces avec la charge émotionnelle plus importante, et représente la finalité de cette activité qui conduit le jeune vers l’autonomie d’adulte.